dimanche 7 septembre 2008

Dans le monde des monstres

On trouve parfois des petits chaperons, traqués. Les monstres-fantômes souhaitent les attaquer. Ils guettent le faux-pas que la petite fera. Ils se trompent, parfois ; elle ne tombe pas. Mais alors qu'elle bascule, le temps s'arrête. La scène se fige, est bloquée. Le chaperon vole derrière la petite fille, le vent souffle un peu fort. Elle marche sur une racine, dérape. Tout est fini. Les monstre-fantômes se précipitent, se bousculent. Leurs membres-fantômes s'effritent le long des troncs et du sol. Ils sont affamés. Se précipitent. Se précipitent. Elle ne parviendra pas à se relever. Elle aura essayé.

Je n'ai qu'une envie, c'est d'aller chercher l'essence, de les enflammer,
et de les faire danser autour de moi.

Si on m'avait dis qu'il y avait autant de monstres derrière chaque mur je pense que je n'en serais jamais sortie seulement regarder à travers la fenêtre ça ne me convient pas alors j'ai marché jusqu'à atteindre un mur & j'ai traversé je les ai tous vu & j'ai eu assez peur quand même alors je me suis enfuie & je ne suis plus jamais revenue. Parfois j'observe à travers les fleurs en crépon qu'on avait faites qui sont toujours dans le jardin elles sont si belles je me rappelle.

Je mettrai du vernis rouge sang tu verras, très joli tu m'auras dit.
Tu as un ciel d'art baroque.

Aucun commentaire: