dimanche 13 décembre 2009

Je ne passe plus sur ce blog.
Même si je l'aime bien.
Je suis un peu autre part.
J'y reste seule un petit peu.

vendredi 6 novembre 2009

Le jour.

J'ai essayé de lui parler hier soir, et aujourd'hui. J'ai tout voulu dire, combien j'allais mal, il a fini par le comprendre, combien il avait changé, combien je lui en voulais, ce n'est pas encore chose faite. Il est loin le temps où ça allait bien. Après avoir essayé, j'ai arrêté.
C'était à son tour de parler.

samedi 31 octobre 2009

Haunted.


Aujourd'hui, c'est Halloween. Quand j'étais petite, je me déguisais en sorcière, avec mon chapeau et ses faux cheveux gris. Je partais avec mon frère et son masque de Scream, et on se retrouvait avec les enfants de ma rue. On allait chercher plein de bonbons. Mais ils étaient plus grands et avaient le droit de quitter notre allée, pas moi alors je rentrais. Il n'y a plus d'enfants, maintenant, qui passent à la maison. On achète occasionnellement un paquet de bonbon pour les rares qui tenteraient, mais en général, on les garde, et il reste fermé toute l'année.

Il fut un temps où rien n'était éteint où seul l'or de mon cœur donnait l'heure et alors j'étais fort mais j'ai perdu la fleur et l'innocence dans ce décor je me sens perdu, rien n'a plus de sens mais j'ai encore quelques rêves et si tant est que j'aie le temps j'irai caresser leurs lèvres. J'ai encore quelques rêves et si tant est que j'aie le temps j'irai caresser leurs lèvres il fut un temps où rien n'était éteint où seul l'or de mon cœur donnait l'heure et alors j'étais fort, mais j'ai perdu la fleur et l'innocence dans ce décor je me sens perdu, car rien n'a plus de sens si le temps avance trop il nous entaille. Je suis un enfant je refuse le temps. Je regarde le ciel et cet arc-en-ciel qui m'apaise je regarde la lumière et puis j'erre dans mes rêves. Oublier le temps.
Rester un enfant.
(Cocorosie - Bisounours)

mercredi 28 octobre 2009

Naufrage.


J'AI MAL AU COEUR.


mardi 27 octobre 2009

Enragée.

Quand j'étais petite, minuscule, j'écrivais beaucoup. Des phrases qui ne voulaient rien dire, qui parlaient de clowns et de montgolfières. Mon père me lisait, et il aimait beaucoup. Mes petites histoires de sourires et de musique volante, le monde rose bonbon et les rires qui fusaient. J'étais heureuse, terriblement heureuse. Jeune et fière de ce que je créais. J'ai commencé à dessiner. Mon frère faisait ça bien, je me suis dit que c'était génétique. J'ai acheté un gros carnet que je remplis irrégulièrement de mes dessins. J'ai pris des cours de peinture qui n'en étaient pas, mais ça m'a permis de découvrir quelque chose de nouveau. Maintenant, j'écris, je dessine. Je ne peins plus, ça me donne mal au coeur. Mais le dessin, dès que je le peux. Jamais. J'voudrais être fière, encore, de ce que je fais. Je ne connais plus ce bonheur de création, j'ai perdu mon imagination, ma créativité. J'ai tout oublié, comme le monde m'oublie.

lundi 26 octobre 2009

Le Coeur.

Regretter ce temps perdu, mal déroulé. Le Coeur qui souffre, qui fait souffrir, sans que cela ne puisse s'arrêter. De la déception, de la rancune, de la haine plutôt que de l'amour. De l'oubli, une perte. La jeunesse gâchée. Ne pas vivre ce que l'on devrait. En rêver. Des douleurs à la poitrine, aux poumons, au pharynx, le mal qui s'abandonne dans un corps entier. De la fatigue, de la peine, meurtrie.

Je veux arrêter de rêver d'une vie rêvée. Et préférer la vivre, plutôt que de subir son non-lieu. Être heureuse, être amoureuse, au premier jour, sans mal, sans maladie, sans douleurs, sans peine, sans souffrances constantes, sans rien de tout ça, pas d'entraves, pas d'enclosures, le bonheur, la joie, le bien-être, la fierté, le sommeil, le goût de la nourriture, de la vie, la beauté, les étincelles.

vendredi 23 octobre 2009

Scandale.

Voilà, tout allait bien.
J'inspire encore.

samedi 19 septembre 2009

Les pourtours.


Il arrive. J'en ai peur. J'écoute. Je tremble. J'écris.

dimanche 23 août 2009

21h30.


Quelle journée merveilleuse.
Mon Amoureux.
Revenu. Pour moi.
Beau. Heureux.

mercredi 19 août 2009

Fleurs.




J'aurais pu lui ordonner de revenir, si j'en avais eu le courage.
Mais je n'arrive pas à crier. Pas sûr lui.
Je ne pense pas y arriver un jour.

Alors je porte ma couronne de fleur, relève la tête. Et continue à passer mes journées seule. Personne n'est là, non. Les arbres te disent que c'est un rêve, le vent frais t'annonce que ce n'était qu'une pensée. Non, il faut encore être patiente. Regarder vers l'horizon, caché par ces murs. Petit oiseau en cage.

mardi 11 août 2009

Minche.



Quand j'étais plus jeune, juste un peu plus petite, j'écrivais des jolis histoires avec des clowns, des souris qui voyageaient dans des montgolfières, des crayons qui s'échappaient des trousses. Je n'ai jamais gardé ces textes, je ne saurais pas les retrouver. À cette époque, toute proche, j'étais heureuse, tout allait bien. Je me contentais de sourire, d'aimer. Tout était merveilleux autour de moi. Ce n'est que maintenant, depuis quelque temps, que je me rends compte qu'il y a quelque chose qui ne va vraiment pas, plus. Je souffre, je suffoque. Chaque respiration devient un supplice. J'ai du mal à marcher, je suis fatiguée. Je veux me reposer dans ses bras. Mon merveilleux est trop loin. Mon âme est épuisée, effondrée. J'ai tellement peur de l'oubli.

lundi 10 août 2009

Impossible.


Des vacances horribles, infinissables. Je voudrais que le temps s'arrête plus longtemps à chaque seconde, que tout dure éternellement. Je veux m'arrêter en dormant, en rêvant. Pendant mes songes, mes cauchemars. Mais surtout ne pas avoir commencé ou fini cette période de vacance. Je veux juste m'endormir, je demande à m'endormir. Pourtant, il existe toujours un moment où le jour se lève, où mes yeux s'ouvrent et ne veulent plus se refermer. Ce moment où je me demande ce que je vais faire de ma journée. "Rien", me suis-je répondu ce matin. Alors le temps passe, il n'a pas décidé de s'arrêter comme je le désirais.

dimanche 5 juillet 2009

Pourtant les éponges.


Je ne peux plus écouter CocoRosie depuis que je sais que certaines personnes connaissent. Je ne veux plus le voir puisqu'il désire en voir d'autre. Je ne souhaite plus manger puisque je ne suis pas la seule. Je sais pourtant consoler. Une vague âme pâteuse, molle, qui peut offrir une main délicate. Je ne veux plus personne, le désir, c'est fini. Je veux faire des bêtises. Tout effacer, recommencer une nouvelle fois. J'ai envie de dire que mon avenir ne sera pas. Mais j'ai toujours une conscience.


Pourtant, je ne veux plus aimer car je sais que je le suis.

vendredi 26 juin 2009

Où est mon rêve ?







Je pense qu'il est perdu à jamais.
Que je ne l'approcherais plus.
Écouter des morceaux de piano.



Je doute, j'aimerais que tout ça s'arrête. Je m'apprête à passer mes derniers moments de mes années lycée demain. Bientôt, je ne dirai plus "lycéenne" mais "étudiante". Je continuerai à apprendre des choses. Et pourtant, c'est ce qu'on appelle grandir. Mais Lui est là. Je me demande dans ces moments pourquoi. Je suis horrible.

jeudi 18 juin 2009

La jupe de la dame.

Je ne sais où écrire, je ne sais à qui parler. Encore une fois, je me sens terriblement seule. Je n'envisage plus rien, je me laisse porter. Je n'ai plus d'endroit à moi, je n'ai plus d'attaches, je n'ai plus de ressources, le monde s'empoisonne et je reste, ne sachant quoi faire. J'aimerai pouvoir aider, continuer à vivre. En attendant, je ne vois que de gigantesques sables mouvants. Non, plus personne n'est là, je plonge. Personne pour me redresser, je m'enfonce. Je ne me laisserais pas emporter, si seulement j'avais le choix. J'appelle toujours. Encore une fois, personne n'est là.

mercredi 17 juin 2009

Le déluge.






Il me faudrait une arche des connaissance, qui me laisserait voguer sur le flot des contenus. Un gigantesque bout de bois, on vire les animaux, on m'y place. J'apprendrais alors, je n'aurais plus aucun manque. En attendant, je me sens terriblement seule, j'ai une espèce d'épreuve à surmonter, personne pour m'y accompagner. Je ne me sens pas prête. Encore une fois, je n'aurais pas le choix que de prendre ma respiration, d'entrer, et d'espérer que tout se passe bien. J'y suis contrainte, c'est un passage. Et pour toutes ces personnes que j'ai toujours soutenu, toutes celles en qui je croyais, qui est là pour me soutenir cette fois?